Le NII – National Institute of Informatics (Institut National d’Informatique) est un institut de recherche publique japonais créé le 1 er avril 2000, qui étudie l’ensemb le des domaines touchés par l’informatique (sciences sociales, robotique, mathématiques appliquées, sécurité, théorie des graphes, intelligence artificielle, économie, etc.). Le NII a pour but de faire avancer la recherche en informatique et de faciliter l’accès du grand public aux avancées scientifiques.
Un des projets de l’équipe CRWB est une application de réseau social appelée Flavorlens. Il s’agit d’une plateforme de partage d’expériences culinaires qui a été mis à disposition des utilisateurs d’appareils Android et iOS en août 2018. Elle permet aux utilisateurs de poster des observations avec une photographie du plat, un titre (nom du plat) et une description accompagnée d’une note.
Si l’utilisateur a dégusté le plat dont il fait la revue dans un restaurant, il peut en indiquer l’adresse ainsi que le prix. Dans le cas contraire, il peut aussi indiquer que le plat est fait maison. Les autres utilisateurs pourront alors sauvegarder ce plat dans une liste de favoris « à essayer plus tard » s’ils veulent à leur tour y goûter.
L’originalité de Flavorlens ? Ce réseau social a été conçu spécialement pour le partage d’expériences gustatives. Son originalité repose sur le fait que l’utilisateur peut ajouter des tags d’arômes aux photographies, ce qui lui permet de communiquer le goût ou même la texture du plat. L’application se distingue aussi des autres plateformes de revue de restaurants par son fonctionnement : elle permet de donner son avis sur un plat précis plutôt que d’évaluer le restaurant dans sa globalité. Les clients n’expérimentant pas tous les plats de la carte, ce mode d’évaluation paraît plus pertinent. Les utilisateurs ont aussi la possibilité d’interagir entre eux via les observations en les aimant ou en les commentant. Ils peuvent aussi s’abonner à d’autres utilisateurs pour voir toutes leurs revues.
Les projets de recherche au NII peuvent aussi bien concerner des sujets théoriques que des applications concrètes. Le NII étant un centre de recherche inter-universitaire, il coordonne les relations entre les institutions académiques et le monde de la recherche, des équipes internationales de chercheurs y cohabitent également. On retrouve d’ailleurs cette ouverture à l’international dans les différents programmes du NII, comme les partenariats MoU – Memorandum of Understanding (Mémorandum d’entente) avec diverses universités et écoles d’ingénieurs dans le monde, ou encore le JFLI – Japanese-French Laboratory for Informatics (Laboratoire Franco-Japonais pour l’informatique), qui est un laboratoire mixte (Unité CNRS Mixte Internationale 3527).
Comme le NII entretient des partenariats avec des universités partout dans le monde, un grand nombre de stagiaires et doctorants internationaux travaillant sur un large éventail de sujets s’y retrouvent. Même si les méthodes et rythmes de travail sont différents selon les équipes, toutes évoluent dans un environnement multiculturel.
La méthode d’extraction de communautés mise en place peut être découpée en 4 étapes :
Une partie de mon temps de travail au NII a été consacrée à assister à des présentations de chercheurs travaillant ou en visite au NII lorsque le sujet pouvait être intéressant pour le projet CRWB ou pour ma formation. Une semaine a en plus été dédiée à participer à la formation Scientific Communication in Practice (Communication Scientifique en Pratique), organisée par EURAXESS Japon et ELSI. Cette formation était centrée sur la découverte des différents types de subventions disponibles pour les chercheurs européens et les chercheurs au Japon, l’écriture académique en anglais pour les publications scientifiques, mais aussi des demandes de subventions. Moins académique, cette partie du travail était également importante et intéressante; elle m’a permis de prendre conscience des outils et fonds disponibles pour le financement des chercheurs en Europe et au Japon, mais aussi de mettre en œuvre et développer d’autres compétences comme la vulgarisation et la communication scientifique.
J’ai aussi eu l’occasion de présenter mon travail et le projet Flavorlens à plusieurs occasions, notamment pendant la journée portes ouvertes du NII mais aussi lors d’une conférence à Würzburg en Allemagne.
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